ASTA 50: LIBRI, AUTOGRAFI E MANOSCRITTI Prima sessione - Autografi, Manoscritti, Musica, Futurismo, Libri del Novecento
mercoledì 6 marzo 2024 ore 10:00 (UTC +01:00)
Wagner Richard, Lettera autografa firmata, inviata ad un caro amico. Datata...
Wagner Richard, Lettera autografa firmata, inviata ad un caro amico. Datata 11 febbraio senza luogo e anno, ma Parigi 1860.
Manoscritto a inchiostro bruno. Un bifolio, 2 pagg. scritte. Al bordo superiore piccola nota a matita di altra mano: A son ami Gasperini. Ottime condizioni. Dimensioni 135x210 mm. (1)Cher ami, ô que vous avez raison de m'appeler léger! Mais si vous étiez un peu plus profond, vous devriez vous dire qu'il ne faut se moquer de ma légèreté, vous, qui devriez savoir, que j'ai dépensé sept mille francs comptant, pour vous faire entendre ma musique, et que je me trouve dans ce moment tellement au sec que... Mon ami, je cherche mille francs : j'ai un billet de mon tapissier à payer [...] j'ai pressé la direction de Vienne de m'envoyer de l'argent ; hier elle, me répond, que l'intendance impériale ne permet pas des avances par des bonnes raisons. Cela me cause un embarras extrême [...] en tout cas l'Allemagne m'aidera. Mais pour le moment il me faut impérieusement de ces mille francs. Soyez si bon d'en parler à votre généraux ami, monsieur Lucy: peut-être va son intérêt assez loin, pour ne pas protéger seulement mes entreprises artistiques mais encore l'homme artiste même qui vient de sacrifier tant pour son art. Ces mille francs, je les pourrais rendre de mes revenues ordinaires en peu de semaines. Et de plus??? ... Nous en parlerons! Adieu ! n'en voulez pas à votre Richard Wagner - samedi matin. 11 février.
Accorata lettera di Wagner che nel 1860, a Parigi, attraversa un momento di difficoltà economica (dovuta al suo tenore di vita quanto mai dispendioso) e ne mette al corrente un suo cher ami, pregandolo in modo pressante di chiedere l'aiuto economico di monsieur Lucy. Il destinatario è Auguste de Gaspérini, critico musicale francese, amico sia del compositore che del ricevitore generale di Marsiglia, monsieur Lucy, che effettivamente finanzierà il compositore, come Wagner stesso scrive ne Mein Leben.